Mercredi 28 septembre, la Fondation Sommer a convié les acteurs des secteurs de l’éducation et de la culture à une première rencontre professionnelle intitulée « Culture et jeunesse ». Organisé au MUDAM, l’événement a donné lieu à des échanges et des débats autour d’une thématique commune aux deux publics présents : « Comment l’art et la culture peuvent-ils renforcer le développement personnel des enfants et des jeunes au Luxembourg ? ». Un sujet pleinement en rapport avec la mission fondamentale de la Fondation Sommer, créée en 2016 par Pierre Brahms.
Comment renforcer les partenariats entre structures culturelles, éducatives et/ou sociales ? Comment amener les jeunes vers des projets culturels? Quels processus de création artistique participatifs favoriser ? Comment évaluer l’impact des projets ? De nombreuses questions étaient à l’ordre du jour de cette première rencontre professionnelle lancée par la Fondation Sommer.
Tout au long de la matinée, différentes interventions ont permis d’ouvrir le débat et d’identifier les besoins des secteurs culturel, éducatif et social, dans le but d’ébaucher des pistes destinées à permettre aux jeunes de devenir acteurs de leur propre vie. « Les arts et la culture sont une voie pour atteindre ce but, c’est pourquoi nous sommes à l’écoute des acteurs de ces secteurs. L’idée est donc que ces publics trouvent des espaces, des dispositifs dans lesquels ils peuvent s’exprimer, se réaliser, gagner en confiance, en autonomie et en responsabilité tout en faisant preuve de créativité », explique Sandrine Guivarche, directrice de la Fondation.
Se considérant aussi comme un trait d’union entre les différentes parties prenantes des secteurs de la culture, du social et de l’éducation, toutes représentées au sein du public, la Fondation a ensuite invité l’assemblée à échanger autour de cette thématique de la culture et de la jeunesse. « Nous sommes actuellement dans une phase d’écoute, de rencontres et de consultations pour définir ses axes d’action des prochaines années et impulser ainsi une nouvelle dynamique », a rappelé Sandrine Guivarch. L’occasion pour certains intervenants d’estimer que l’empowerment devait faire partie intégrante du cursus scolaire, à l’instar des projets présentés, et que la cause était d’autant plus importante dans une époque marquée par la pandémie, non sans conséquence sur les jeunes. D’autres ont également rappelé l’importance « d’unir et d’élever les voix pour insister sur l’importance de la culture en tant que droit », mission dont compte bien se faire sienne la Fondation Sommer en tissant des liens et en trouvant les moyens pratiques pour avancer en ce sens.
Photos: Bohumil Kostohryz