A travers les projets qu’elle soutient, la Fondation Sommer désire éveiller les esprits et la curiosité des enfants et jeunes pour une participation à notre société à travers les arts et la culture. Elle encourage la création de nouvelles formes de coopération entre partenaires de différents horizons et communautés pour une meilleure compréhension entre les personnes et cultures au Luxembourg.
Projets soutenus

NOMADIC ISLAND
Nomadic Island a rassemblé des personnes d’âge, de profession, d’origine sociale et culturelle différents. Pendant trois semaines, des (collectifs d’) artistes du Luxembourg et d’ailleurs ainsi que des adolescents de trois maisons de jeunes du Sud du Luxembourg et de la France ont partagé du temps et de l’espace dans un lieu magnifique, au seuil de la nature sauvage et du paysage industriel, et ont pu faire preuve de créativité dans un esprit de collaboration. Pour l’asbl Friday Island, porteur de projet, cette résidence de création artistique multidisciplinaire a constitué une expérience formidable pour tous les participants. « Nous avons beaucoup appris les uns des autres, nous nous sommes amusés ensemble, nous avons parlé d’un avenir meilleur ». Un tel projet intégrateur a permis la coexistence de différents niveaux de préoccupation humaine : développement durable, inclusion sociale, autonomisation des jeunes, création artistique, autogestion, vie autonome ensemble, travail collaboratif et approche intergénérationnelle.

LE BUTAÏ DE SOPHIA
Le public scolaire à Luxembourg est très divers linguistiquement et ce projet avait pour objectif d’éveiller chez les élèves (10 classes des cycles 3 et 4, dans 3 écoles) le goût de l’expression orale en langue française, quel que soit leur niveau linguistique et ce par les moyens du jeu théâtral et du conte. Ce projet permettait à la fois d’avoir un aperçu de la richesse culturelle du Portugal, au-delà des clichés, et de faire découvrir aux participants l’univers d’une autrice portugaise méconnue, Sophia de Mello Breyner Andersen. De par son éclectisme, mêlant histoire de la littérature portugaise, tradition orientale du Kamishibaï (théâtre de papier) et du Boutaï (genre narratif) et goût de la langue française, le projet de Rita Bento dos Reis a mis en valeur la grande richesse de la connaissance des cultures et familiarise les enfants, naturellement curieux, avec le plaisir des livres, de la lecture et du jeu.
En cours de route, le projet a évolué et les ateliers se sont fait en français et en portugais et ont aussi été organisés dans le cadre des cours de portugais, dans les écoles publiques luxembourgeoises, en collaboration avec l’Institut Camões à Luxembourg.

TAMA
Ce projet a été initié et organisé par la Fondation EME et les classes spécialisées d’accueil de l’état (CSAE) Adam Roberti qui accueille des enfants réfugiés venant tout juste d’arriver au Luxembourg. Dans des ateliers hebdomadaires, les enfants de deux classes ont appris à jouer du djembé et à s’initier à la musique. Le djembé permet de s’exprimer de façon créative et directe. Cet instrument polyvalent, qui ne produit pas de fausse note et ne permet pas de mauvaise frappe, redonne de la confiance à ses interprètes. A travers la musique, les enfants ont pu s’exprimer sans barrières linguistiques, par le rythme et la danse. Quel que soit leur âge ou leur nationalité, le percussionniste Robert Bodja est parvenu à captiver tous les participants et à susciter leur intérêt pour le djembé, le rythme et la musique de façon générale.

WHAT'S IN YOUR EYES?
Élèves du Lycée des Arts et Métiers sous la direction artistique de Joseph Tomassini et Jean Back.
Cette collaboration entre Jean Back et la classe 2TPTI (vidéo et photographie) du Lycée des Arts et Métiers se base sur la pièce de théâtre « Bilder einer Ausstellung revisited », qui accompagne le nouveau roman de Jean Back, « l’Arc di Marianna » (Editions Guy Binsfeld).
L’auteur a demandé aux élèves d’élaborer une interprétation visuelle des textes qu’il a écrits sur le célèbre cycle pour piano de Modest Moussorgsky. Les photographies ainsi réalisées sont donc un développement du modèle historique de Viktor Hartmann dont s’est inspiré le compositeur russe. L’interprétation littéraire très libre de l’œuvre de Moussorgsky par Back s’oppose à la vision très personnelle des jeunes qui, grâce à ce projet, ont pu découvrir les multiples profils professionnels et les univers de travail au théâtre.

OP WEI ENGEM GRONDRËSS WËLLS DU WUNNEN?
Dans le cadre de son projet de médiation en architecture WAA — Wat ass Architektur? l’artiste-architecte indépendante Julie Marthe Hoffmann a organisé en collaboration avec différents partenaires éducatifs et culturels au Luxembourg, des ateliers avec le titre WAA – OP WEI ENGEM GRONDRËSS WËLLS DU WUNNEN? lors desquels les élèves ont été amenés à imaginer les plans dans lesquels ils/elles souhaiteraient habiter. Ce projet avait pour but d’aborder d’une manière consciente et approfondie les sujets d’habitat, de cohabitation et d’architecture et de créer un débat public sur l’habitat le plus adapté à nos modes de vie actuels et futurs. Ainsi ces réflexions grandeur nature sur les « nouvelles formes d’habitat » permettent d’imaginer de nouvelles solutions, au cœur de la problématique du logement au Luxembourg.

TEMPLE – THE ART’N BE PART PROJECT
C’est l’histoire de jeunes adolescents en fuite, qui se retrouvent livrés à eux-mêmes dans un « temple » abandonné : aucune présence, aucun adulte pour leur montrer comment s’en sortir… Ils ne se connaissent pas et pourtant ils devront apprendre à vivre ensemble pour un temps indéterminé. Venant d’horizons différents, seront-ils prêts à se faire confiance et à vivre ensemble pour pouvoir survivre ? Que se passera-t-il si les jeunes commencent à créer leur propre système de règles et de lois ? Est-ce que tout le monde trouvera sa place dans cette communauté ? Arriveront-ils à recréer un monde meilleur ?
Ce projet participatif exceptionnel, lancé en 2020, a permis à des jeunes de 12 à 20 ans de découvrir les arts de la scène, d’expérimenter la pratique artistique et de devenir eux-mêmes les artistes de leur propre création. Accompagnés dans leur travail par 4 artistes pluridisciplinaires expérimentés – Natercia Rebelo, Benoît Callens, Sacha Hanlet et Elric Vanpouille – et sous la mise en scène de Nathalie Moyen, ils ont travaillé tout au long de la saison dernière pour présenter sur les planches du CAPE ce spectacle innovant mêlant théâtre, danse et musique.
Cette initiative s’est engagée sur une proposition initiale et avec le soutien financier de la Fondation Sommer.

MY TINY TINY HOUSE
Dans le cadre de sa mission d’éducation architecturale, le LUCA – Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie organise régulièrement des activités pour enfants et jeunes adolescents.
Pour lancer une nouvelle série de workshops, intitulée « Architektur SUMMER », le LUCA a été soutenu par la Fondation Sommer. A travers ces workshops, les participants sont amenés vers différentes réflexions architecturales ou urbanistiques, mais aussi vers des aspects plus sociaux et ils travaillent sur des thématiques changeant tous les ans. Pour la première édition, en été 2021, de ce nouveau programme, le LUCA a choisi la thématique des « Tiny Houses », un mouvement né en Amérique et qui a vite conquis le monde entier et trouvé de nombreux adeptes. Une « Tiny House » contient tout ce qui est essentiel à la vie quotidienne : cuisine, lit, salle de bain… Par contre, le tout se retrouve sur un très petit espace allant de 12 à 25 m2.
Durant ce workshop les enfants à partir de 6 ans ont été amenés à réfléchir sur plusieurs points : comment habiter dans un petit espace, découvrir les avantages et inconvénients, se familiariser avec la notion d’habitat alternatif, écologique et minimaliste. Le workshop est allé au-delà de la théorie. Pour leur permettre de laisser libre cours à leur créativité, mais aussi pour créer une plus grande connaissance et compréhension de leur environnement bâti, des vraies « Tiny Houses » en bois ont été imaginées et construites avec les enfants à l’échelle 1:2 (elles étaient donc deux fois plus petites qu’en réalité). Ensemble les participants ont réalisé un petit « Tiny Houses village » afin de les sensibiliser également à la vie communautaire.

TEEN POETRY SLAM "LAUTSPRECHER"
Donner la parole aux jeunes, tel était l’objectif du projet LAUTSPRECHER de l’Institut Pierre Werner.
Dans huit ateliers de slam de poésie au Lycée Lënster International School, au Sportlycée et à l’Ecole Européenne I, des jeunes de 14 à 18 ans ont été amenés à traiter avec lyrisme le thème de la liberté à l’époque de Corona. Ils ont été encadrés, dans l’écriture et la présentation des textes, par les poètes slam professionnels Bas Böttcher et Florian Cieslik.
Les textes de slam se composent de trois éléments de même importance : Idée, texte et spectacle. Dans les ateliers, les élèves ont appris des techniques pour trouver des idées pour leurs propres textes littéraires, des techniques d’écriture et des exercices pratiques pour la présentation sur scène. Les résultats ont été enregistrés et montés dans un film de poésie.
Le projet comprend également une formation continue ouverte à tous les enseignants intéressés sur le sujet du « poetry slam », certifiée par l’Institut de formation et de l’éducation Nationale du Luxembourg.

DEI 6. KLASS OP DER BÜHN
A travers ce projet, l’asbl Kultrun, en coopération avec l’Ecole Waldorf à Luxembourg Ville, cherche à générer un nouvel espace dans le contexte scolaire, pour le développement des capacités artistiques et sociaux des élèves. Grâce à un cours de théâtre régulier, les enfants de la 6e classe peuvent expérimenter différentes manières de s’exprimer artistiquement: par la parole, la musique, la chorégraphie et la photographie. Ainsi, ils ont la possibilité de travailler ensemble pour atteindre un objectif commun, qui leur permettra de se découvrir et de se valoriser, en tant qu’individus et en tant que communauté créatif.

MUDAM STUDENT REPORTERS
Le Mudam a accueilli l’exposition « More Sweetly Play the Dance » de l’artiste sud-africain William Kentridge entre le 13 février et le 6 juin 2021. Cette exposition a la particularité de faire partie du red bridge project, projet culturel unissant le Grand Théâtre de Luxembourg, la Philharmonie et le Mudam. William Kentridge, artiste pluridisciplinaire maîtrisant les arts plastiques et de la scène, se trouve donc à mi-chemin des disciplines valorisées par les trois institutions culturelles luxembourgeoises. Tout au long de l’exposition, la classe de BTS Media Writing du Lycée Classique de Diekirch et la classe de 1ère Section Image du Lycée des Arts et Métiers étaient les nouveaux reporters du Mudam! Sous forme d’un reportage photographique et d’un reportage écrit, les étudiants révélaient les coulisses et secrets de l’exposition. Suivant l’artiste et l’équipe du Mudam tout au long du projet d’exposition (montage et programme associé), les Mudam Student Reporters portaient un regard inédit et personnel sur l’exposition.

THINK AHEAD
Pour le 125e anniversaire de l’école, le Lycée des Arts et Métiers a décidé de se présenter sous une nouvelle forme. En dehors des événements plus conventionnels qui ponctuent pareilles festivités, le lycée a opté pour une exposition/installation sur la direction de l’artiste Edmond Oliveira, qui questionne la place de l’école dans nos sociétés.
L’exposition Think ahead est basée sur le concept de participation de tous les élèves et étudiants du lycée. « Nous mettons nos jeunes au centre du projet en sollicitant leurs compétences, leur savoir-faire. Mais pas exclusivement scolaire, nous voulons leur laisser un espace pour se présenter ! Nous voulons leur faire comprendre que c’est leur école, leur formation et que ce lycée fonctionne pour et avec eux. »
À chaque étape de l’exposition, les élèves des départements et formations du lycée ont été sollicité(e)s afin qu’elles/ils vivent cette expérience ensemble et se rendent compte de la multitude d’interactions nécessaires dans la mise en place d’une telle entreprise.

MEGA BEIS! NUR WUT!
La colère est un sentiment très familier et généralement négatif. On conditionne les enfants à ne pas exprimer leur colère publiquement, à la contenir. Plus ils grandissent, plus ils sont amenés à la cacher. Or, la colère n’est pas une émotion irrationnelle et est à prendre au sérieux et à pouvoir exprimer de manière positive.
C’est ce que l’asbl Kopla Bunz a souhaité réaliser à travers son spectacle « Mega béis ! Nur Wut ! » adressé aux enfants à partir de 6 ans. A travers le théâtre et la danse, les enfants ont été amenés à analyser la colère, à la nommer, la comprendre, l’accepter et la traiter de manière constructive. Un site internet composé de vidéos, réalisées par les artistes, et de jeux adaptés au jeune public, accompagne ce projet.

MY VOICE IS MY POWER
MY VOICE IS MY POWER est un projet de chant choral organisé par l’asbl Douri. Ce projet vise à rassembler des jeunes issus de différentes cultures et langues. Malgré leurs différences, ils sont amenés à communiquer. Leur langage commun est la musique.
A travers la musique, les jeunes ont été introduits à la culture des autres. Ils ont ainsi été amenés à identifier ce qu’ils ont en commun et à travailler à accepter la diversité. Le groupe était composé de jeunes issus de l’immigration et de locaux. Outre le travail de la voix, d’un répertoire et du chant choral, le groupe a renforcé sa cohésion et son acceptation de la diversité. Les ateliers ont été animés par le Maestro Shafi Badreddin.

D'MINA AN DÉI VERGIESSE MELODIE
Dans le cadre de la production pour enfants du Mierscher Kulturhaus « D’Mina an déi vergiesse Melodie », la Fondation Sommer soutient des ateliers pédagogiques de musique dédiés aux enfants malentendants du Centre de Logopédie. « D’Mina an déi vergiesse Melodie » est un spectacle de musique et de théâtre autour de l’œuvre de Beethoven, accessible aux enfants entendants et malentendants, et ce grâce à la participation d »artistes professionnels luxembourgeois et d’une actrice en langue des signes.
En se basant sur cette création, les ateliers de préparation au spectacle permettent aux enfants d’écouter, de percevoir et de ressentir la musique à leur manière, d’apprendre à connaître divers instruments de musique et de s’exprimer sur la musique en dansant et en chantant. L’atelier est réalisé par la pédagogue de théâtre luxembourgeoise Catherine Hengesch, qui joue sur scène et qui a co-développé le concept du spectacle.
D’une manière générale, cette production sensibilise à la surdité et souligne l’importance de l’accessibilité aux productions artistiques; une accessibilité qui doit être garantie à toute la société, y compris aux personnes aux besoins spécifiques. Le public entendant quant à lui (re)découvre la langue des signes qui y figure comme outil d’expression puissant et surprenant.

VOYAGEURS IMMOBILES
Le voyage peut être multiple. Il peut être géographique, mais aussi littéraire, philosophique. On peut voyager par goût d’exploration, de découverte, de contemplation, par désir d’aventure, par appel spirituel ou encore par vocation poétique. On peut aussi voyager sans se déplacer, en laissant vagabonder l’esprit et ainsi en s’évadant alors que le corps reste immobile.
Dans son projet « Voyageurs immobiles », la Compagnie Artezia interroge à travers la danse contemporaine les composantes du voyage. Curiosité, ouverture au monde, acceptation de la différence mais aussi imaginaire et expérimentation. Afin d’alimenter sa création et de partager ses connaissances, la compagnie a réalisé une partie de son travail de création dans le milieu scolaire. Malgré le contexte sanitaire, cela a été rendu possible grâce à un concept hygiénique strict et une collaboration réussie entre toutes les parties prenantes. La compagnie a ainsi franchi, pour la deuxième fois déjà, les portes du Lycée Vauban pour une résidence de création d’une semaine en janvier 2021 . Cela a permis aux élèves de se familiariser avec les étapes d’un processus de création chorégraphique. Par la suite, des ateliers pratiques ont été organisés de manière à ce que les élèves puissent expérimenter la danse contemporaine et son langage.
Un court métrage « Trip, une création chorégraphique » retraçant la résidence d’artistes dans l’établissement a été réalisé par les élèves de l’option cinéma-audiovisuel et également présenté au festival Cinécourts en Herbe.

TRANSMISSIONS
Entre récit de voyage et mythologie, la pièce Ecological Anxiety Disorder plonge les jeunes spectateurs de plus de 14 ans dans un univers onirique et surréaliste, une expédition dans un monde à part, au cœur même du septième continent. Un continent en plastique composé par des courants circulaires au milieu de l’océan. Dans ce terrible rapport à l’environnement, la frontière entre l’illusoire et le réel se floute: les peurs ancestrales de monstres marins, à la fois effroyables et fascinants, ré-émergent entre les symptômes de cette pathologie, l’éco anxiété.
Loin de tomber dans des pièges moralisateurs, cette immersion dans les abysses nous entraîne dans un fascinant voyage scénique. Dans Ecological Anxiety Disorder, les performeurs s’emparent d’un écosystème synthétique au beau milieu d’un paradis perdu. Une odyssée à la fois poétique et troublante, qui chorégraphie corps et matière. Grâce au projet «Transmissions» basé sur le matériel de recherche de la pièce, les artistes initient les jeunes adolescents à la création et au respect de l’environnement via une série de Workshops scéniques: écriture, danse et musique. Plongeant les jeunes au cœur du monde théâtral et de la problématique écologique, ils ouvrent le dialogue en préparant les jeunes à l’univers de la pièce et en recueillant leurs questionnements après la création.

LA RODA
«Réunir partager, créer, échanger, s’exprimer, interagir et dialoguer»: telles sont les valeurs de la capoeira. Entre danse, percussion et musique, elle inculque l’humilité, permet le dépassement de soi et l’apprentissage du respect de l’autre. La capoeira a depuis toujours vocation à inclure et à réunir. Durant toute l’année 2020, Abadá Capoeira Luxembourg célèbre ses 20 ans d’existence et d’action culturelle et sociale. Dans ce cadre, la fondation Sommer finance le projet «La Roda» (la ronde, car les participants forment un cercle) qui aboutira à un spectacle de capoeira réalisé avec les élèves de l’école primaire de Bonnevoie-Gellé et les enfants et adolescents du club Abadá Capoeira Luxembourg.
Pour préparer cette représentation à l’école primaire de Bonnevoie-Gellé, les élèves suivent des cours de capoeira, de danses afro-brésiliennes et de percussion brésilienne. A travers ces workshops où «la musique fait parler le corps», les jeunes de tous horizons s’initient à la culture afro-brésilienne et expérimentent un nouvel espace d’échange interculturel. Via «La Roda», les apprentis capoéristes développent leur estime de soi et leur créativité, mais aussi leur capacité à s’exprimer et à échanger.

K – D’ÉCOLE
K –D’ÉCOLE est un projet d’éducation artistique et culturelle mené en parallèle de la création du PROJET K, et mené en dialogue avec trois partenaires: le Lycée Vauban, le TROIS C-L (Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois) et la compagnie Corps In Situ/ARTEZIA.
Le but de ce projet est de favoriser la création et la transmission par l’introduction d’une résidence de création artistique et professionnelle au sein d’un établissement scolaire, le lycée Vauban. Les élèves rencontrent des artistes professionnels, assistent aux répétitions et découvrent les métiers de la danse.
Ils sont immergés dans un processus de création chorégraphique. Deux classes de seconde sont initiés aux arts martiaux et à la danse contemporaine avec les danseurs professionnels Ville Oinonen, Youri De Gussem, Jennifer Gohier et Grégory Beaumont. La restitution de fin de résidence de création de PROJET K par les danseurs professionnels a eu lieu le 6 mars 2020 au Lycée Vauban et une restitution par les élèvesde la fin des ateliers aura lieu prochainement.

BIERGERBÜHN
La Biergerbühn était un des premiers projets soutenus par la Fondation Sommer entre 2017 et 2019. A travers ce projet participatif, le collectif Independent Littre Lies asb a créé un lieu où les enfants et jeunes pouvaient découvrir et exercer leur créativité en montant un spectacle de théâtre qui reflète leur vision du monde. Dans des ateliers hebdomadaires à la Kulturfabrik Esch, dirigés par des pédagogues de théâtre et de danse, des comédiens, des écrivains et des scénographes, les jeunes participants ont pu découvrir différentes pratiques et techniques des arts de la scène et devenir eux-mêmes auteurs.
Ce projet a été sélectionné par la Fondation Sommer qui y saluait la création d’un lieu de rencontre alternatif pour la jeunesse eschoise et qui a comme potentiel d’apporter une dynamique positive pour la vie culturelle de la ville. Grâce au processus participatif et l’espace donné au dialogue, la créativité des participants était encouragée, ils pouvaient développer leurs connaissances et compétences artistiques tout comme leur sens de l’engagement.