Projets CULTURE en binôme

READ-WRITE-CREATE & GO !
Dans le cadre de ce projet, diverses activités telles que la lecture, l’écriture, le dessin, la danse et la musique ont été proposées au réfugiés et migrants âgés de 3 à 20 ans vivant dans le centre d’accueil de la Croix Rouge à Sanem. Le projet avait pour but de réduire les écarts de compétences en lecture et en écriture chez les enfants issus de l’immigration par une méthode innovante : l’apprentissage en famille. Il visait également à favoriser l’éducation non-formelle, les échanges interculturels et la créativité. Grâce au savoir-faire du Social Impact Development Centre et de l’Association d’Artistes Pluriels asbl, 25 enfants et jeunes ont profité de ces activités multidisciplinaires une fois par semaine.

ECH KRÉIEN (K)ENG KRIS
« Crise de la biodiversité et disparition des espèces – nous avons un problème ! » C’est autour de cette thématique que s’articule le projet en binôme des associations natur&ëmwelt et Independent Little Lies. A travers des ateliers de théâtre en plein air, co-dirigés par un metteur en scène et une pédagogue de la nature, les deux partenaires ont comme objectif de créer une prise de conscience chez les enfants et les jeunes adultes sur un sujet qui nous concerne tous. A travers le lien entre l’art et la science, ils souhaitent améliorer la compréhension de la crise de la biodiversité en général, mais aussi en particulier au Luxembourg. Après une première série d’ateliers en 2022, une seconde est prévue en fin d’année 2023, ouverte aux jeunes entre 12 et 18 ans.

NIKKI NINJA & AFROBEATHOVEN – KNËPPELSTENG ZU RÄPPELDENG
Ce projet a permis à 65 élèves de trois écoles fondamentales ainsi que du BTS Animation du Lycée des Arts et Métiers de prendre part au processus de création du spectacle musical Nikki Ninja qui rassemble le monde du hip-hop et du jazz luxembourgeois par la rencontre du Projet NICOOL (Nicole Bausch, Nadja Prange et Dennis Scholtes) et de Pol Belardi & Afrobeathoven. Le projet visait la sensibilisation à un hip hop très éloigné des stéréotypes qui lui sont parfois associés (violence, misogynie), pour offrir tout le potentiel expressif de ce genre. Dans des ateliers créatifs, menés conjointement par une pédagogue de théâtre et les artistes, les élèves entre 7 et 9 ans ont donné leur avis sur les thèmes sur lesquels allaient porter les chansons, ont appris comment enregistrer des pistes et sons et ont également fait leurs propres propositions de costumes. En confiance dans la relation avec les artistes, les enfants se sont même sentis libres de raconter leurs « petites bêtises » qui ont nourri le spectacle.
« Les enfants ont participé avec enthousiasme. Il était très valorisant pour eux de retrouver leurs idées dans le chansons et de s’exprimer artistiquement, par le théâtre et la musique ». (Milla Trausch, pédagogue de théâtre)

MY ECHO, MY SHADOW AND ME (3 X ME)
A travers ce projet, 50 jeunes entre 15 et 26 ans, en situation vulnérable, ont été initié à la méthode « The self portrait experience (SPEX) », développée par l’artiste Cristina Nuñez. A travers une série d’ateliers, l’artiste propose un outil concret pour explorer l’influence de la culture numérique sur l’identité des personnes. Contrairement au selfie qui tend à renvoyer une image lissée de la personne, elle questionne notamment la manière dont nous – et ici concrètement les jeunes – pouvons utiliser les outils technologiques, comme les appareils photo, les smartphones et les réseaux sociaux, pour exprimer nos émotions et élargir la perception qu’on a de soi et des autres sans filtres. Les bénéfices apportés aux jeunes ont été multiples : empowerment, augmentation de l’estime de soi, de la créativité, connaissance de soi et gestion de ses émotions. Une sélection du matériel photographique résultant des ateliers a été présentée à travers une exposition à l’Université du Luxembourg, une exposition permanente en ligne et une publication.
« Voir toutes les photos de tout le monde accroché là sous forme physique m’a vraiment touchée et m’a également fait réfléchir à la différence entre voir les choses en ligne et sur un écran et les voir sous forme physique. Cela a eu un impact très important sur moi. Ce projet m’a vraiment donné le courage de m’adapter à mes émotions et à celles des autres sans en avoir peur ». (participante)

DANSEURS A L'ECOLE
A travers ce projet, le Lycée Vauban a offert la possibilité à ses élèves de rencontrer des danseurs professionnels et d’expérimenter un art dont ils peuvent être un peu éloignés. Les compagnies de danse contemporaine AWA – As We Are et Corps in Situ, présents pendant 6 mois, ont ainsi mené différentes activités en direction des élèves et enseignants. En résidence de création, les artistes ont ouvert les portes du studio pour assister à des répétitions, pour participer à des ateliers et pour filmer leurs camarades. Si des interventions en classe ont également eu lieu autour des sujets explorés dans leurs pièces, le élèves ont pu aussi hors les murs assister à des spectacles professionnels. La présence des artistes au quotidien a permis aussi des échanges informels mais essentiels pour les jeunes. Enfin, le projet, en fédérant plusieurs disciplines scolaires – danse, vidéo, art, cinéma – a contribué à la création d’une vraie communauté pédagogique-artistique, terreau de futurs projets de ce genre au sein du lycée.

TAMA
Ce projet a été initié et organisé par la Fondation EME et les classes spécialisées d’accueil de l’État (CSAE) Adam Roberti destinées aux enfants réfugiés venant tout juste d’arriver au Luxembourg. Pendant 3 mois, 25 enfants entre 6 et 12 ans ont appris à jouer du djembé et à s’initier à la musique dans des ateliers hebdomadaires, menés par le percussionniste Robert Bodja. L’instrument polyvalent qu’est le djembé, qui ne produit pas de fausse note et ne permet pas de mauvaise frappe, redonne de la confiance à ses interprètes. A travers la musique, les enfants ont pu s’exprimer sans barrières linguistiques, par le rythme et la danse. En guise de clôture des ateliers, les enfants ont partagé ce qu’ils avaient appris devant leurs camarades de classe et enseignants, embarquant tous les spectateurs dans leur joie communicative.

WHAT'S IN YOUR EYES?
Élèves du Lycée des Arts et Métiers sous la direction artistique de Joseph Tomassini et Jean Back.
Cette collaboration entre Jean Back et la classe 2TPTI (vidéo et photographie) du Lycée des Arts et Métiers se base sur la pièce de théâtre « Bilder einer Ausstellung revisited », qui accompagne le nouveau roman de Jean Back, « l’Arc di Marianna » (Editions Guy Binsfeld).
L’auteur a demandé aux élèves d’élaborer une interprétation visuelle des textes qu’il a écrits sur le célèbre cycle pour piano de Modest Moussorgsky. Les photographies ainsi réalisées sont donc un développement du modèle historique de Viktor Hartmann dont s’est inspiré le compositeur russe. L’interprétation littéraire très libre de l’œuvre de Moussorgsky par Back s’oppose à la vision très personnelle des jeunes qui, grâce à ce projet, ont pu découvrir les multiples profils professionnels et les univers de travail au théâtre.

TEEN POETRY SLAM "LAUTSPRECHER"
Donner la parole aux jeunes, tel était l’objectif du projet LAUTSPRECHER de l’Institut Pierre Werner.
Dans huit ateliers de slam de poésie au Lycée Lënster International School, au Sportlycée et à l’Ecole Européenne I, des jeunes de 14 à 18 ans ont été amenés à traiter avec lyrisme le thème de la liberté à l’époque de Corona. Ils ont été encadrés, dans l’écriture et la présentation des textes, par les poètes slam professionnels Bas Böttcher et Florian Cieslik.
Les textes de slam se composent de trois éléments de même importance : Idée, texte et spectacle. Dans les ateliers, les élèves ont appris des techniques pour trouver des idées pour leurs propres textes littéraires, des techniques d’écriture et des exercices pratiques pour la présentation sur scène. Les résultats ont été enregistrés et montés dans un film de poésie.
Le projet comprend également une formation continue ouverte à tous les enseignants intéressés sur le sujet du « poetry slam », certifiée par l’Institut de formation et de l’éducation Nationale du Luxembourg.

DEI 6. KLASS OP DER BÜHN
A travers ce projet, l’asbl Kultrun, en coopération avec l’École Waldorf à Luxembourg Ville, a permis à 21 jeunes entre 13 et 14 ans de participer régulièrement à des ateliers de théâtre et de mise en scène. Le but était de concevoir ensemble et de A à Z une pièce de théâtre. Les enfants ont pu se consacrer à un activité artistique et pédagogique intense, où ils ont dû surmonter les doutes, le manque de motivation ou l’incertitude face à cette nouvelle expérience. Ainsi, ce travail de groupe a été aussi l’occasion pour les enfants de découvrir d’autres compétences sociales et artistiques.

MUDAM STUDENT REPORTERS
Le Mudam a accueilli l’exposition « More Sweetly Play the Dance » de l’artiste sud-africain William Kentridge entre le 13 février et le 6 juin 2021. Cette exposition a la particularité de faire partie du red bridge project, projet culturel unissant le Grand Théâtre de Luxembourg, la Philharmonie et le Mudam. William Kentridge, artiste pluridisciplinaire maîtrisant les arts plastiques et de la scène, se trouve donc à mi-chemin des disciplines valorisées par les trois institutions culturelles luxembourgeoises. Tout au long de l’exposition, la classe de BTS Media Writing du Lycée Classique de Diekirch et la classe de 1ère Section Image du Lycée des Arts et Métiers étaient les nouveaux reporters du Mudam! Sous forme d’un reportage photographique et d’un reportage écrit, les étudiants révélaient les coulisses et secrets de l’exposition. Suivant l’artiste et l’équipe du Mudam tout au long du projet d’exposition (montage et programme associé), les Mudam Student Reporters portaient un regard inédit et personnel sur l’exposition.

THINK AHEAD
Pour le 125e anniversaire de l’école, le Lycée des Arts et Métiers a décidé de se présenter sous une nouvelle forme. En dehors des événements plus conventionnels qui ponctuent pareilles festivités, le lycée a opté pour une exposition/installation sur la direction de l’artiste Edmond Oliveira, qui questionne la place de l’école dans nos sociétés.
L’exposition Think ahead est basée sur le concept de participation de tous les élèves et étudiants du lycée. « Nous mettons nos jeunes au centre du projet en sollicitant leurs compétences, leur savoir-faire. Mais pas exclusivement scolaire, nous voulons leur laisser un espace pour se présenter ! Nous voulons leur faire comprendre que c’est leur école, leur formation et que ce lycée fonctionne pour et avec eux. »
À chaque étape de l’exposition, les élèves des départements et formations du lycée ont été sollicité(e)s afin qu’elles/ils vivent cette expérience ensemble et se rendent compte de la multitude d’interactions nécessaires dans la mise en place d’une telle entreprise.