Projets PEDAGOGIQUES

LES ATELIERS DE CREATION
Fort d’une dynamique générale depuis de nombreuses années et de l’énergie d’une nouvelle « vague » de jeunes, Zaltimbanq’ a souhaité mettre en place le projet des « Ateliers de Création » qui s’adresse à des enfants et jeunes entre 9 et 13 ans. Après plusieurs années de pratiques, certains jeunes sont motivés à se lancer et à s’engager dans une nouvelle aventure plus spécifique, plus créative, plus artistique. Ce projet s’adresse alors à eux, désireux de se lancer dans l’aventure d’une création artistique « Cirque » et qui, au fil des cours hebdomadaires, des stages intensifs, des moments de présentation, d’éveil à la Culture et de rencontres, s’offriront du temps et un espace d’expression sans limite où se révéleront personnalités, potentialités, créativité et collectivité.
Le projet se terminera en été 2024 dans le cadre du Festival sous Chapiteau qui dévoilera la création des jeunes.

JE SUIS L'ELEPHANT, TU ES LA SOURIS
Le projet de théâtre « Je suis l’Eléphant, tu es la Souris » s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la violence de genre et les stéréotypes de genre dans laquelle Artemysia Théâtre asbl est engagée depuis des décennies.
Le projet consiste en la réalisation d’un atelier de théâtre pour enfants de 8 à 12 ans avec mise en scène finale. L’objectif du projet est de questionner les stéréotypes de genre avec les outils du théâtre social, d’une manière spécifiquement ciblée sur l’âge des participants, afin de favoriser le plein épanouissement de la personnalité de l’enfant, en respectant ses inclinations.
Artemysia Théâtre souhaite ainsi que les bénéfices de cette prise de conscience se manifestent non seulement chez les enfants qui participent activement à l’atelier, mais aussi chez l’assistance (adultes et enfants) à laquelle sera présenté le spectacle à la fin des ateliers; la mise en scène á la manière des « griots » africains, facilite le partage des contenus et des émotions, dans une ambiance ludique et conviviale.
Une première série d’ateliers avait lieu entre janvier et juin 2023 avec 10 enfants. Un deuxième série a lieu encore jusqu’à décembre 2023.
PRÉVENTION CONTRE LA VIOLENCE ET LE HARCÈLEMENT À L’ÉCOLE
La représentation des parents d’élèves organisera un projet pour l’année scolaire 2023-2024 autour du sujet « prévention contre la violence et le harcèlement à l’école ».
Il s’agit d’un projet extra-scolaire qui s’adresse aux parents et aux enfants scolarisés à l’école fondamental de Mersch.
L’objectif de ce projet et de sensibiliser les parents et les enfants à la thématique de la violence et plus spécifiquement du harcèlement à l’école. Le projet vise à impliquer les élèves et les parents dans une démarche collective pour prévenir la violence, favoriser le respect mutuel et soutenir les victimes.
Ce projet s’étirera tout au long de l’année scolaire 2023-2024 avec l’organisation de 3 activités :
1. Une soirée d’informations pour les parents
2. Une lecture matinale pour les enfants de 3 à 8 ans
3. Un workshop pour les enfants de 8 à 12 ans

KOMPONISTINNEN IN LUXEMBURG – MUSIKWISSENSCHAFTLICHES FORSCHEN ENTDECKEN
Le CID Fraen a Gender, en collaboration avec l’Université du Luxembourg et la Hochschule für Musik und Theater Hamburg, a l’ambition à travers ce projet, d’étudier l’histoire de la musique dans une perspective de genre. La création du site mugi.lu, lancée fin 2022, permet, non seulement, de créer une collection digitale sur les compositrices au Luxembourg, mais aussi, de mettre à disposition du matériel pédagogique à destination d’enseignants. La création de ce matériel a débuté en automne 2022 dans des workshops avec des classes du fondamental et du secondaire. L’objectif de ces ateliers pratiques est de familiariser les enfants et les jeunes avec le thème de la recherche musicale à l’aide d’exemples concrets de musiciennes et compositrices du Luxembourg. Les élèves deviennent ainsi eux-mêmes des chercheurs, explorent les sources et découvrent un nouveau domaine professionnel avec lequel ils ont peu de contacts au quotidien.

RE BONDIR
Le projet RE Bondir a exploré la thématique du décrochage scolaire et le Reidener Jugendtreff a souhaité donner la parole aux jeunes pour raconter leurs errances à travers la musique. Le but du projet était d’établir un dialogue là où la communication est difficile, entre les jeunes mais aussi entre les jeunes et leurs parents et enseignants.
Dans des ateliers de musique hebdomadaires, les adolescents de 13 à 18 ans ont écrit, composé et enregistré des morceaux sous le regard bienveillant de Pascal Gualandris (« Packo ») et de Claudio Borri. Grâce à une équipe très engagée et le concours d’enseignants et de parents, le projet a valorisé les jeunes en les mettant en situation de réussite (de projet) afin qu’ils prennent confiance en eux et en leurs capacités.
« Avec ce projet nous souhaitons changer les regards portés sur la jeunesse et favoriser l’écoute et la compréhension d’autrui. Les jeunes ont des choses à nous dire mais ils ont parfois des difficultés avec les moyens de communication. La musique (et l’art) en général est un vecteur très intéressant de transmission. » (Martine Thielmanns, éducatrice)

ARTS & POTAGER
Implanté dans le quartier de Pfaffenthal, dans l’ancien presbytère, Canopée gère une parcelle de jardin de 450m2, situé sur le terrain de son siège. Depuis 2021, l’association y développe son projet socio-culturel Arts & Potager, un programme d’éveil aux pratiques créatives, potagères et gastronomiques qui est destiné aux structures d’accueil pour enfants du quartier. En alternance avec des ateliers d’initiation à la culture potagère et de sensibilisation au développement durable, des artistes animent, encore pendant toute l’année 2023, des ateliers créatifs en lien avec la faune et la flore du potager de Canopée. L’objectif vise ainsi à apprendre aux jeunes, dès leur plus jeune âge, de s’occuper de leur terre et de leur transmettre des savoir-faire.

CHUUUT(E)
C’est dans le cadre de sa création jeune public CHUUUT(E) que la compagnie Z Art du chorégraphe luxembourgeois Giovanni Zazzera a développé un projet pédagogique à destination d’enfants à partir de 6 ans. Pendant 3 ateliers, une classe de l’école du Brouch à Esch/Alzette a exploré avec l’équipe artistique la thématique de la pièce, à savoir la chute, qu’elle soit physique ou émotionnelle. Selon la compagnie, il s’agit d’un sujet « important à aborder avec les jeunes, car le fait de tomber est la plupart du temps relié à la défaite, à l’erreur et à une connotation négative ». Dans les ateliers de mouvements et à travers des échanges et discussions avec les danseurs, la costumière et une pédagogue de théâtre, la compagnie a rendu possible un point de vue différent sur la chute. Les enfants ont eu aussi la possibilité d’expérimenter par eux-mêmes de nouveaux aspects.
« Je suis d’avis que de tels ateliers devraient avoir lieu plus souvent dans les écoles avec des artistes. Les enfants ont besoin de modèles pour réaliser leurs rêves. Ils ont été tellement enthousiasmés par les artistes, qui n’ont cessé d’expliquer aux enfants combien de travail est lié à l’art. Mais ils leur ont aussi appris à ne jamais abandonner et à réaliser leurs rêves. » (enseignante)

PROJET DE MÉDIATION « NEW MINETT »
Ce projet de médiation s’est développé autour de l’exposition New Minett qui était l’étape finale du projet Esch-Mars. De terres rouges en terres rouges, réalisé dans le cadre d’Esch2022, Capitale européenne de la culture par la Compagnie Eddi van Tsui. A travers l’exposition qui interrogait l’exploitation et exploration de l’espace et des utopies sociales, 30 élèves de l’Annexe Alliance Lycée Nic-Biever et du Lënster Lycée International School, ont découvert la traduction artistique des sujets évoqués, mobilisé leur esprit critique et se sont questionnés sur le monde qui les entoure. Le volet pédagogique, conçu par le porteur du projet, a consisté en une intervention préparatoire en classe, une visite guidée de l’exposition à la Konschthal Esch et en une intervention-débat en aval de la visite. Les artistes et pédagogues de la compagnie ont ainsi accompagné les jeunes dans leurs propres recherches et réflexions autour de la notion d’utopie.

MODU.LIER URBAIN
Ce projet du luca – Luxembourg Center for Architechture a été l’occasion pour des jeunes entre 10 et 13 ans de découvrir le métier d’architecte en se familiarisant avec les méthodes et outils de conception et en construisant eux-mêmes un objet. Pendant une semaine, 15 jeunes ont ainsi pu cultiver leur créativité et « mettre la main à la pâte », encadrés par l’équipe pédagogique du luca et l’artiste Serge Ecker. Ensemble ils ont construit, à base de matériel récupéré, des jardinières qui allaient servir de support pédagogique aux enfants de l’école de Clausen, située en face du luca. Parfois hésitants au début de l’atelier, face aux différents outils et multiples étapes, les participants ont gagné peu en peu en confiance, augmenté leur capacité de conception et ont développé des compétences que la plupart d’entre eux n’avaient pas auparavant. A la fin de l’atelier de nombreux enfants se sont montrés inspirés et motivés pour continuer à inventer et à réaliser des projets chez eux.

MAT IECH
Dans le cadre de son programme de médiation Mat Iech, la chorégraphe luxembourgeoise Elisabeth Schilling a permis à 60 enfants et jeunes de l’école fondamentale Millermoaler Schull et du Lycée classique d’Echternach de plonger dans son univers artistique et plus spécifiquement dans celui de sa création ITA INFINITA. Après avoir assisté à une représentation scolaire, les jeunes ont pu participer à un atelier sur le mouvement, encadrés par les trois danseurs et la chorégraphe elle-même. A travers des jeux et des échanges avec l’équipe artistique, ils ont été confortés dans leurs lectures personnelles d’une œuvre artistique et encouragés à partager leurs impressions avec les autres. Grâce à l’association de multiples partenaires culturels et pédagogiques à ce projet, l’asbl a réussi à créer un réseau solide qui sera le noyau de nouvelles coopérations de médiation envers le jeune public, assurant ainsi la pérennisation de son travail pédagogique.

DIE MASCHINE STEHT STILL
Encadrés par les artistes et pédagogues de théâtre de l’équipe de Marion Rothhaar et du Théâtre National du Luxembourg, 28 élèves du Lycée des Garçons d’Esch/Alzette ont été impliqués dans le processus de création de la performance théâtrale Die Maschine steht still, selon le roman de E. M. Forster. Lors d’une dizaine d’ateliers au sein du lycée, les jeunes se sont familiarisés intensivement avec la matière philosophique et littéraire de cette œuvre visionnaire de 1909 portant sur le développement technologique. Grâce à un échange mutuel avec l’équipe artistique, leurs propres idées, impulsions et questions ont trouvé leur place au sein de la pièce et ils sont ainsi devenus les co-créateurs d’un projet artistique professionnel, représenté 7 fois dans le cadre d’Esch 2022, Capitale européenne de la culture.

E ROUDE FUEDEM DUERCH DE ROUDE BUEDEM
Dans le cadre de Esch 2022, Capitale européenne de la culture, le collectif d’artistes MASKéNADA a développé des performances théâtrales pour redonner vie à des images de la femme, véhiculées dans d’anciennes histoires et légendes luxembourgeoises. Six parcours de légendes dans six communes du Sud du Luxembourg ont formé cette « marche artistique » à travers le décor naturel de la région du Minett. Pour plus d’impact, un projet pédagogique, adapté à 3 parcours en particulier, a accompagné le grand projet du Roude Fuedem. La collaboration avec des pédagogues de théâtre et des partenariats avec des écoles des communes concernées ont permis aux élèves de se familiariser avec la thématique des légendes, de rencontrer les artistes et de recevoir des clés de lecture de la performance.

NOMADIC ISLAND
Pendant trois semaines, Nomadic Island a ouvert un nouvel espace des possibles au Luxembourg. Une trentaine de jeunes entre 12 et 16 ans ont rencontré des artistes du Luxembourg, de France, d’Angleterre et d’Allemagne, travaillé et cohabité avec eux dans le cadre d’une résidence de création artistique multidisciplinaire et participative sur le site du stade de Thillenberg à Differdange. Au seuil de la nature sauvage et du paysage industriel et côte à côte avec les artistes, les jeunes ont participé à la création de diverses œuvres mêlant peinture, écriture, film, construction de structures en bois. Ils ont également été sensibilisés à des comportements socialement, écologiquement, économiquement et culturellement responsables et durables, à commencer par l’entretien du camp de la résidence artistique. Ce fut pour ces jeunes une belle expérimentation du travail artistique coopératif.
« Cette expérience a été très intense ! La façon de travailler et de vivre avec les autres artistes et le public a été très intéressante, comme une nouvelle source d’inspiration et d’empowerment ». (Stéphane Billot, artiste en résidence)

LE BUTAÏ DE SOPHIA
Avec Le Butaï de Sophia, la metteure en scène Rita Bento dos Reis a développé un projet pédagogique théâtral grâce auquel les participants – des élèves des cycles 3 et 4 de l’enseignement fondamental au Luxembourg – ont pu illustrer, jouer et conter avec un boutaï – petit théâtre en bois d’origine japonaise dans lequel des planches défilent- des petites scènes, et raconter ensemble La petite fille de la mer, un conte de Sophia de Mello Breyner Andresen. Le Boutaï de Sophia, a été un projet ludique d’éveil artistique au plaisir de la langue et à la découverte d’une grande autrice portugaise. Le projet, mené en collaboration avec la Coordination de l’enseignement de Camões – Centro Cultural Português – Luxemburgo, a montré combien la découverte des cultures est une richesse et ce, notamment à travers l’apprivoisement de la lecture, des langues et de l’expression artistique.

OP WEI ENGEM GRONDRËSS WËLLS DU WUNNEN?
Dans le cadre de son projet de médiation en architecture WAA — Wat ass Architektur? l’artiste-architecte indépendante Julie Marthe Hoffmann a organisé en collaboration avec différents partenaires éducatifs et culturels au Luxembourg, des ateliers avec le titre WAA – OP WEI ENGEM GRONDRËSS WËLLS DU WUNNEN? lors desquels les élèves ont été amenés à imaginer les plans dans lesquels ils/elles souhaiteraient habiter. Ce projet avait pour but d’aborder d’une manière consciente et approfondie les sujets d’habitat, de cohabitation et d’architecture et de créer un débat public sur l’habitat le plus adapté à nos modes de vie actuels et futurs. Ainsi ces réflexions grandeur nature sur les « nouvelles formes d’habitat » permettent d’imaginer de nouvelles solutions, au cœur de la problématique du logement au Luxembourg.

MY TINY TINY HOUSE
Dans le cadre de sa mission d’éducation architecturale, le LUCA – Fondation de l’Architecture et de l’Ingénierie organise régulièrement des activités pour enfants et jeunes adolescents.
Pour lancer une nouvelle série de workshops, intitulée « Architektur SUMMER », le LUCA a été soutenu par la Fondation Sommer. A travers ces workshops, les participants sont amenés vers différentes réflexions architecturales ou urbanistiques, mais aussi vers des aspects plus sociaux et ils travaillent sur des thématiques changeant tous les ans. Pour la première édition, en été 2021, de ce nouveau programme, le LUCA a choisi la thématique des « Tiny Houses », un mouvement né en Amérique et qui a vite conquis le monde entier et trouvé de nombreux adeptes. Une « Tiny House » contient tout ce qui est essentiel à la vie quotidienne : cuisine, lit, salle de bain… Par contre, le tout se retrouve sur un très petit espace allant de 12 à 25 m2.
Durant ce workshop les enfants à partir de 6 ans ont été amenés à réfléchir sur plusieurs points : comment habiter dans un petit espace, découvrir les avantages et inconvénients, se familiariser avec la notion d’habitat alternatif, écologique et minimaliste. Le workshop est allé au-delà de la théorie. Pour leur permettre de laisser libre cours à leur créativité, mais aussi pour créer une plus grande connaissance et compréhension de leur environnement bâti, des vraies « Tiny Houses » en bois ont été imaginées et construites avec les enfants à l’échelle 1:2 (elles étaient donc deux fois plus petites qu’en réalité). Ensemble les participants ont réalisé un petit « Tiny Houses village » afin de les sensibiliser également à la vie communautaire.

MEGA BEIS! NUR WUT!
La colère est un sentiment très familier et généralement négatif. On conditionne les enfants à ne pas exprimer leur colère publiquement, à la contenir. Plus ils grandissent, plus ils sont amenés à la cacher. Or, la colère n’est pas une émotion irrationnelle et est à prendre au sérieux et à pouvoir exprimer de manière positive.
C’est ce que l’asbl Kopla Bunz a souhaité réaliser à travers son spectacle « Mega béis ! Nur Wut ! » adressé aux enfants à partir de 6 ans. A travers le théâtre et la danse, les enfants ont été amenés à analyser la colère, à la nommer, la comprendre, l’accepter et la traiter de manière constructive. Un site internet composé de vidéos, réalisées par les artistes, et de jeux adaptés au jeune public, accompagne ce projet.

VOYAGEURS IMMOBILES
Le voyage peut être multiple. Il peut être géographique, mais aussi littéraire, philosophique. On peut voyager par goût d’exploration, de découverte, de contemplation, par désir d’aventure, par appel spirituel ou encore par vocation poétique. On peut aussi voyager sans se déplacer, en laissant vagabonder l’esprit et ainsi en s’évadant alors que le corps reste immobile.
Dans son projet « Voyageurs immobiles », la Compagnie Artezia interroge à travers la danse contemporaine les composantes du voyage. Curiosité, ouverture au monde, acceptation de la différence mais aussi imaginaire et expérimentation. Afin d’alimenter sa création et de partager ses connaissances, la compagnie a réalisé une partie de son travail de création dans le milieu scolaire. Malgré le contexte sanitaire, cela a été rendu possible grâce à un concept hygiénique strict et une collaboration réussie entre toutes les parties prenantes. La compagnie a ainsi franchi, pour la deuxième fois déjà, les portes du Lycée Vauban pour une résidence de création d’une semaine en janvier 2021 . Cela a permis aux élèves de se familiariser avec les étapes d’un processus de création chorégraphique. Par la suite, des ateliers pratiques ont été organisés de manière à ce que les élèves puissent expérimenter la danse contemporaine et son langage.
Un court métrage « Trip, une création chorégraphique » retraçant la résidence d’artistes dans l’établissement a été réalisé par les élèves de l’option cinéma-audiovisuel et également présenté au festival Cinécourts en Herbe.

D'MINA AN DÉI VERGIESSE MELODIE
Dans le cadre de la production pour enfants du Mierscher Kulturhaus « D’Mina an déi vergiesse Melodie », la Fondation Sommer soutient des ateliers pédagogiques de musique dédiés aux enfants malentendants du Centre de Logopédie. « D’Mina an déi vergiesse Melodie » est un spectacle de musique et de théâtre autour de l’œuvre de Beethoven, accessible aux enfants entendants et malentendants, et ce grâce à la participation d »artistes professionnels luxembourgeois et d’une actrice en langue des signes.
En se basant sur cette création, les ateliers de préparation au spectacle permettent aux enfants d’écouter, de percevoir et de ressentir la musique à leur manière, d’apprendre à connaître divers instruments de musique et de s’exprimer sur la musique en dansant et en chantant. L’atelier est réalisé par la pédagogue de théâtre luxembourgeoise Catherine Hengesch, qui joue sur scène et qui a co-développé le concept du spectacle.
D’une manière générale, cette production sensibilise à la surdité et souligne l’importance de l’accessibilité aux productions artistiques; une accessibilité qui doit être garantie à toute la société, y compris aux personnes aux besoins spécifiques. Le public entendant quant à lui (re)découvre la langue des signes qui y figure comme outil d’expression puissant et surprenant.

TRANSMISSIONS
Entre récit de voyage et mythologie, la pièce Ecological Anxiety Disorder plonge les jeunes spectateurs de plus de 14 ans dans un univers onirique et surréaliste, une expédition dans un monde à part, au cœur même du septième continent. Un continent en plastique composé par des courants circulaires au milieu de l’océan. Dans ce terrible rapport à l’environnement, la frontière entre l’illusoire et le réel se floute: les peurs ancestrales de monstres marins, à la fois effroyables et fascinants, ré-émergent entre les symptômes de cette pathologie, l’éco anxiété.
Loin de tomber dans des pièges moralisateurs, cette immersion dans les abysses nous entraîne dans un fascinant voyage scénique. Dans Ecological Anxiety Disorder, les performeurs s’emparent d’un écosystème synthétique au beau milieu d’un paradis perdu. Une odyssée à la fois poétique et troublante, qui chorégraphie corps et matière. Grâce au projet «Transmissions» basé sur le matériel de recherche de la pièce, les artistes initient les jeunes adolescents à la création et au respect de l’environnement via une série de Workshops scéniques: écriture, danse et musique. Plongeant les jeunes au cœur du monde théâtral et de la problématique écologique, ils ouvrent le dialogue en préparant les jeunes à l’univers de la pièce et en recueillant leurs questionnements après la création.

K – D’ÉCOLE
K –D’ÉCOLE est un projet d’éducation artistique et culturelle mené en parallèle de la création du PROJET K, et mené en dialogue avec trois partenaires: le Lycée Vauban, le TROIS C-L (Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois) et la compagnie Corps In Situ/ARTEZIA.
Le but de ce projet est de favoriser la création et la transmission par l’introduction d’une résidence de création artistique et professionnelle au sein d’un établissement scolaire, le lycée Vauban. Les élèves rencontrent des artistes professionnels, assistent aux répétitions et découvrent les métiers de la danse.
Ils sont immergés dans un processus de création chorégraphique. Deux classes de seconde sont initiés aux arts martiaux et à la danse contemporaine avec les danseurs professionnels Ville Oinonen, Youri De Gussem, Jennifer Gohier et Grégory Beaumont. La restitution de fin de résidence de création de PROJET K par les danseurs professionnels a eu lieu le 6 mars 2020 au Lycée Vauban et une restitution par les élèvesde la fin des ateliers aura lieu prochainement.