Cette résidence de recherche en milieu scolaire de 6 semaines, axée sur les émotions, a proposé à 3 classes du cycle 3.1 des ateliers théoriques sur les émotions, animés par D’Ligue en concertation avec l’équipe ESEB, une séance de warm up quotidien avant le début des cours, des ateliers pratiques pour exprimer ses émotions autour de la danse et de la musique ou encore des répétitions ouvertes. Elle fut menée par les artistes Sissy Mondloch (danse, chorégraphie) et Ileana Orofino (danse) du Lucoda – Luxembourg Collective of Dance et Amit Dhuri (percussion), en collaboration avec D’Ligue et sous la coordination de Sandra Beck, danseuse et pédagogue, et membre du Lucoda.
En guise de clôture, les artistes ont présenté à tous les écoliers un extrait du spectacle « Moien, mir sinn Gefiller! », qui sera créé pour la semaine de la santé mentale en octobre 2024. Quelle satisfaction pour ces derniers que de voir ces jeunes spectateurs désormais capables de nommer les émotions ressenties lors d’un spectacle de danse contemporaine et ensuite de danser avec les artistes sans la moindre gêne.
Des représentations scolaires pourraient avoir lieu en décembre à Differdange ce qui permettrait aux participants d’assister également au spectacle auquel ils et elles auront contribué par leurs réactions face aux émotions.
Comme c’était un nouveau dispositif au niveau du fondamental, il a fallu beaucoup de coordination de la part du Lucoda mais aussi de Jesabel Mobley, qui appuie la Fondation sur le dossier des RAMS. Nous avons beaucoup appris autour des enjeux de salles, de planning et de préparation du projet entre enseignants et artistes. C’est un axe qui a été fortement souligné lors des rencontres interdisciplinaires organisées par la Fondation Sommer et l’Université de Luxembourg en 2024 sur l’éducation artistique et culturelle. C’est un aspect qui sera aussi davantage pris en compte dans la mise en œuvre de la seconde phase d’expérimentation.
Photos: Fondation Sommer, boshua