Pour œuvrer à l’empowerment des enfants et des jeunes à travers les arts et la culture, la Fondation mène des actions qui visent à changer les conditions de fonctionnement de l’écosystème dans lequel elle intervient, au croisement entre la culture, l’éducation et le social. Il s’agit de réunions de travail, de conférences, de débats sur des sujets qui la préoccupent. Elle peut être à l’origine de ses activités ou soutenir financièrement celles menées par d’autres acteurs.
Elle entreprend aussi de soutenir en dehors des appels à projets des initiatives qui lui semblent contribuer au développement des axes stratégiques qu’elle s’est fixé. Elle peut dans ce même but susciter ou initier des projets. Les critères de sélection de ces projets convergent avec ceux des appels à projets, en termes de participation, de synergie entre des institutions et de durabilité. Au-delà, de ces éléments, c’est l’impact à long terme qui est recherché pour initier de nouvelles dynamiques, de nouvelles initiatives au Luxembourg et pour faire cas d’école et trouver des moyens de dupliquer des expérimentations qui feraient sens.
La dimensions structurante qu’apporte de Fondation Sommer repose sur plusieurs éléments. Le premier aspect mais qui n’est pas toujours présent est le budget alloué qui dépasse le montant maximum de 10.000 euros, dans les projets en binôme. Le soutien peut surtout aider le porteur en ce sens que la Fondation prend en charge des coûts de structure, non couverts par d’autres bailleurs et/ou que nous finançons l’intégralité de la demande pour que le porteur n’ait pas à consacrer inutilement du temps et de l’énergie à chercher un complément si nous considérons que le projet est tout à fait pertinent. Enfin, l’idée derrière cette nouvelle démarche est aussi de commencer à changer de posture vis-à-vis du porteur du projet. Même si la Fondation Sommer a dans son ADN la bienveillance et l’accompagnement du fait de l’esprit de son fondateur et aussi de sa taille familiale, la réflexion en cours, inspirée des débats actuels sur la philanthropie, tend vers l’élaboration d’une relation partenariale. Il s’agirait de sortir d’un rapport de force implicite entre financeurs et financés pour pouvoir, sur la base de la confiance établi lors d’un ou deux premiers projets, évoluer vers une dynamique de co-construction et de financement plus large voire pluriannuel.